samedi 13 août 2016

47èmes Rencontres d'Arles 1



Difficile de porter un premier jugement sur ces 47èmes Rencontres, en fait les 2èmes de l'ère Sam Stourdzé, son nouveau directeur, n'ayant visité que les Ateliers SNCF où il me reste encore à voir le Magasin électrique.
Dès l'abord, on est impressionné par l'avancée des travaux sur la grande tour que l'on imagine encore mal, caparaçonnée de rutilantes plaques métalliques, telle que la montrait la maquette au début du projet ; la fin des travaux est prévue en 2018, voire 2019 pour un bel anniversaire des 50 ans des Rencontres !
En attendant le grand jour, contentons-nous du béton brut (que j'ai volontairement agayé) et du squelette de ce que sera cette fameuse tour, une spécialité de l'architecte Frank Owen Gehry, technique déjà expérimentée avec succès au musée Guggenheim de Bilbao.en Espagne.











Installation évoquant le travail des femmes au Royaume-Uni pendant la première guerre mondiale : fabrication des obus et des bombes destinées essentiellement aux champs de bataille du nord de la France où les Britanniques et les Canadiens payèrent un lourd tribut humain à la défense de notre pays. (Atelier des forges)







Vision de la cour de l'Atelier des forges au travers d'une claustra en textile depuis le premier niveau. 




 Mon péché mignon depuis quelques années déjà, inhérent à mes expéditions photographiques ; les arrêts obligatoires qu'imposent les lois de la nature obligent à fréquenter ces lieux d'aisance qui m'ont un jour semblé, à juste raison, propices à ces poses narcissiques que l'on nomme autoportrait ; appareil bloqué sur le sternum, une seule prise si possible et en l'absence de tout témoin cela s'entend !










ZENELE MUHOLI


A l'arrière-plan, une photographie de la photographe Zenele Muholi ( Atelier de la mécanique)




















Autoportraits détournés et assumés ...


Photographe :  Collier Shorr




Photographe : Collier Shorr







La hantise de nos ancêtres les Gaulois : que le ciel leur tombe sur la tête !
Pas si idiot que cela si l'on pense au cataclysme qui anéantit, entre autre, les dinosaures 65 millions d'années auparavant ; je ne sais si le photographe dont je n'ai pas relevé le nom y a pensé en faisant son montage-brûlage pour évoquer l'astéroïde qui aurait percuté notre planète dans le golfe du Mexique, région du Yucatan.  









" Shining "  Stanley Kubrick  1980
MONSTRES     (Grande Halle)



Une chamante guide chez Garry Winogrand, pape, dit-on, de la street photographie ; entre les têtes et épaules je la saisis et cela semble la perturber ...


HARA KIRI





Le professeur Choron est en colère !



Horloge et réveil  HARA KIRI  -  Mai / Décembre 1984



                                                               HARA KIRI  N°16 
                                                               Avril 1962
                                                               Photo : Michel Lépinay
             Retouche : Jean-Jacques Cartry
             Epreuve argentique de l'époque


Pour la petite histoire, je n'ai pas retrouvé parmi les couvertures célébrissimes exposées, celle qui m'avait à l'époque beaucoup fait rire : le suppositoire Signal , un dérivé drôlatique du premier dentifrice à rayures, le fameux suppositoire Hara Kiri étant évidemment rayé avec l'argument pour les gens pressés que c'était beaucoup plus rapide et aussi efficace que le fastidieux brossage des dents. 
Je sais et comprends que l'humour Hara Kiri ne fasse pas rire tout le monde et le journal a dû en subir er assumer, au cours de ses 25 années d'existence, les conséquences : pressions diverses, procès, condamanations, suspensions de parution etc ...

Charlie Hebdo aura su en quelque sorte prendre un peu différemment le relais, non sans difficultés certes, mais en préservant la sacro-sainte liberté d'expression qui est notre spécificité et que le monde nous envie. 

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