mercredi 14 décembre 2016

El comandante !


Depuis la voiture, j'aperçois la ruine qu'un ami m'avait indiquée comme portant un graffiti représentant Fidel Castro ; décédé quelques jours auparavant, un graffeur a-il eu l'idée de venir ici, au pied des Alpilles, dessiner un hommage post-mortem à l'effigie du grand homme ? Ou bien l'oeuvre est-elle plus ancienne ?


L'icone a un pinceau aux lèvres, dégouliant de peinture blanche, un détournement du célèbre "havane" qu'il fumait à tout moment et en tout lieu, autant pour son plaisir de fumeur invétéré que pour honorer et promouvoir la production locale.


Je laisse le soin à plus aguerri que moi en espagnol de déchiffrer le texte sur l'épaule gauche du "che" et je l'en remercie par avance. 

vendredi 2 décembre 2016

Monde rural

Je n'ai pas souvent eu un tel coup de coeur pour un photographe dont j'ai découvert des tirages qui trainaient dans un carton cet été à la Maison des Créateurs. Ces photographies, prises pour la plupart en Bretagne dans les années 80, j'aurais aimé les avoir faites, tellement elles correspondent à ce que j'aime et que j'admire chez nos grands humanistes, aujourd'hui tous disparus et qu'Yves Thétiot ressuscite un peu avec ces gens de la terre, simples, vrais, dans leur "jus",derniers témoins d'un monde rural qui peu à peu s'efface de nos campagnes et de notre mémoire.
Avec l'accord de l'artiste, j'ai pris à coeur de remonter cette série de seize tirages dans des conditions dignes, au second étage de la Maison des Créateurs (ancien Office du tourisme), 56 cours Gimon à Salon de Provence, jusqu'au 24 décembre.


Accordéoniste



Au bistrot



Comice agricole



Casquette Leclerc



Casquettes et chevaux



Comice agricole



Il prise sur son crochet



Epicerie  mercerie



La tricoteuse



Nettoyage des sabots



Une maison du marais



Manif de cutivateurs



L'homme au chapeau






Le sac en croco



L'incendie

samedi 19 novembre 2016

Après tatoo, les belles bagnoles ...


Au Parc Chanot, les tatoueurs et les tatoués voisinaient avec les belles "caisses" d'un Salon de l'auto à 8€ l'entrée, bonnes à faire rêver la plupart de celles et ceux qui viennent dans ces lieux se rincer l'oeil et parfois un instant poser leurs fesses dans l'un de ces bolides et s'imaginer millionnaires.
La magie des belles mécaniques opère dès le plus jeune âge, à bonne école avec des pères en pamoison devant les Ferrari, la Mercédes AMG à 90 000 € ou la nouvelle coqueluche du moment, la Tesla électrique déclinée en trois versions.
Il faut voir et surtout écouter, dans ce tohu-bohu, les arguments de vendeurs sur leur pied de guerre, prêchant chacun pour sa  paroisse, faisant assaut d'amabilité pateline et de persuasion lorsque le "poisson" semble vouloir leur échapper et le Salon ne dure que trois jours, alors il faut rentabiliser !