Depuis la voiture, j'aperçois la ruine qu'un ami m'avait indiquée comme portant un graffiti représentant Fidel Castro ; décédé quelques jours auparavant, un graffeur a-il eu l'idée de venir ici, au pied des Alpilles, dessiner un hommage post-mortem à l'effigie du grand homme ? Ou bien l'oeuvre est-elle plus ancienne ?
L'icone a un pinceau aux lèvres, dégouliant de peinture blanche, un détournement du célèbre "havane" qu'il fumait à tout moment et en tout lieu, autant pour son plaisir de fumeur invétéré que pour honorer et promouvoir la production locale.
Je laisse le soin à plus aguerri que moi en espagnol de déchiffrer le texte sur l'épaule gauche du "che" et je l'en remercie par avance.