vendredi 10 juillet 2015

Au hasard Balthaz'Arles

Si l'on devait se rappeler de quelque chose pour ces (nouvelles) RENCONTRES DE LA PHOTOGRAPHIE, il est probable que ce sera cette installation de  parapluies multicolores dans la rue Jean-Jaurès.
La nouvelle administration sous la haute direction de Sam STOURDZé, essuie les plâtres comme on dit et devra assumer ses choix par rapport à ses 45 aînées qui n'ont pas démérité sans bien entendu faire l'utopique unanimité.
Pour notre part, les Ateliers et les sites phare du centre ville nous ont laissé sur notre faim ; ce n'est pas tant l'absence de nos grands aînés de l'image argentique qui en est la cause bien que ces valeurs sûres attirent toujours les photographes amateurs qui connurent les délices et les aléas que leur procurait la pellicule associée à des appareils rustiques, mais plutôt cette  impression d'une dispersion des thèmatiques et d'une survalorisation d'oeuvres ordinaires pour ne pas dire insignifiantes (voir l'emblématique dernière photo de l'article).



























Paola PASQUARETTA , née en 1987 en Italie. Vit et travaille à Codroipo, Italie.
Artiste présentée par Francesco ZANOT dans le cadre des prix découverte.


Tant mieux si Paola a pu trouver son mentor pour accéder aux cimaises des Rencontres, mais franchement, que dire de ce néant qui s'expose sans complexe alors que tant d'authentiques talents doivent piétiner pour entrer dans le cénacle arlésien.

Je ne résiste pas au plaisir de retranscrire l'introduction de Monsieur ZANOT pour sa protégée :
" Dans ses recherches, Paola Pasquaretta examine un élément clef du procédé photographique : la relation entre image et sujet. Pour ce faire, elle multiplie les comparaisons entre photographie et sculpture et montre ainsi non seulement que toutes deux reposent sur un principe de manipulation du matériau initial, mais met également en perspective leur attribut commun le plus évident : leur capacité statique. En effet, grâce à leurs renvois réciproques et continus, images photographiques et objets sculptés se modifient en permanence ; plus exactement, la perception du spectateur est amenée à changer chaque fois. A l'image des volcans qu'ils représentent, les éléments constitutifs de ce travail sont des plus instables."
Comprenne qui pourra !

Je vous épargne la logorrhée verbeuse de Paola qui commence aussi par : " Au cours de mes recherches ... "





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